Daniel-Henry Kahnweiler et Picasso, portrait d’une amitié.
Par Bernadette Caille
Sommaire
- >> Première galerie, rue Vignon, la découverte du cubisme
- >> Une galerie délibérément tournée vers l’international
- >> Naissance d’une maison d’édition : les livres d’artistes
- >> Première guerre mondiale, exil et collection sous séquestre
- >> Des artistes abandonnés, un marchand très affligé
- >> Seconde galerie, rue d’Astorg, et crise économique
- >> Kahnweiler, seul marchand de Picasso après guerre, et la galerie Louise Leiris, rue de Monceau.

Rien ne prédisposait Daniel-Henry Kahnweiler à devenir l’un des plus emblématiques marchands d’art du XXe siècle, si ce n’est sa très grande culture et son intérêt précoce pour la peinture. Issu d’une famille bourgeoise allemande, l’aisance de celle-ci lui a permis de tenter sa chance à Paris, avec une somme allouée lui permettant, durant un an, de s’essayer à sa fonction de galeriste d’avant-garde.