L'exil et la morriña
Par Bernadette Caille
Sommaire
- >> La découverte du sens de l’exil
- >> Anarchiste ou révolté ?
- >> Guernica, « l'Espagne dans un océan de douleur et de mort »
- >> La dure expérience de l’exil
- >> « La peinture : un instrument de guerre offensive et défensive contre l’ennemi »
- >> Picasso s’engage toujours plus avant contre le franquisme et admet avoir toujours lutté pour ma peinture en véritable révolutionnaire
- >> Agir, peindre des symboles et favoriser la diffusion
- >> la morriña de Picasso

Picasso a traversé le XXe siècle, connu les courants de pensée et leurs acteurs comme les événements majeurs ou tragiques qui l’ont ponctué. Disert dans ses tableaux, l’artiste n’en est pas moins marqué par l’histoire de son pays. Sa pratique se transforme au fil de ses questionnements sur l’art et sa relation au réel. Car s’il est arrivé en France par curiosité, il s’y est installé d’abord avec plaisir, puis par obligation. L’arrivée de Franco au pouvoir devait définitivement lui fermer les portes de son Espagne natale : cet exil et son engagement politique auront des influences parfois évidentes, parfois subtiles, sur son travail et sur sa vie.