Le Valentine américain de Picasso
Julia May Boddewyn
Sommaire
- >> Une galerie new-yorkaise, un marchand et un agent.
- >> La troisième génération de la famille Dudensing et le dernier fils d’Henri Matisse
- >> Collectionneurs de Picasso outre-Atlantique
- >> Première exposition et premier grand succès new-yorkais
- >> Polémiques et avant-garde
- >> la Famille des Saltimbanques et la collection Chester Dale
- >> Nouvelle complicité : les marchands Dudensing et Rosenberg
- >> Seconde exposition individuelle chez Valentine
- >> Paul Guillaume, le marchand français qui entretient la relation avec Picasso
- >> Troisième exposition et Jeune fille devant un miroir
- >> Quatrième exposition autour de l’œuvre sur papier
- >> Guernica en tournée américaine
- >> Le marché de l’art américain en temps de guerre

« Je ne veux pas de Picasso car je ne sais pas à qui les vendre » écrivit en hâte Valentine Dudensing à Pierre Matisse début novembre 1928. Dans son rôle d'agent basé à Paris pour la F. Valentine Dudensing Gallery, Pierre Matisse (1900–1989) allait repérer des œuvres dans les galeries, les ventes aux enchères et les ateliers d'artistes pour que Dudensing (1892–1967) les vendent à New York.